Yves Bolduc

Québec, mardi 4 novembre 2014 –

(Québec) Le ministre de l’Éducation, Yves Bolduc, reconnaît qu’il y a «du travail à faire» pour améliorer la maîtrise du français chez les élèves québécois. Pour y arriver, il veut ressusciter le plan d’action pour l’amélioration du français qui avait été lancé en grande pompe par le gouvernement Charest en 2008.

Lundi, Le Soleil rapportait que les élèves de cinquième secondaire étaient plus nombreux cette année à échouer à l’examen ministériel d’écriture, le taux de réussite étant passé de 79,7 % en 2013 à 73,4 % en 2014.

Invité à réagir, le ministre Bolduc a indiqué au Soleil lundi qu’il voulait remettre en marche le plan d’action lancé par sa prédécesseure, Michelle Courchesne. «On va essayer d’appliquer de plus en plus tout ce qui est dit dans le plan. C’est un travail qui doit être continué. Il y a aussi des modèles et des écoles qui ont de bons résultats. Il faut aller voir les meilleurs, prendre les meilleures pratiques et les appliquer dans toutes les écoles», a-t-il déclaré, tout en insistant sur l’importance de la lecture dès les premières années du primaire.

Accueil favorable

Le plan d’action pour l’amélioration du français avait reçu un accueil plutôt favorable dans le milieu de l’éducation. Il comprenait 22 mesures allant de la rédaction d’au moins un texte par semaine à la révision des programmes de français en passant par des séances de lecture quotidiennes, davantage de soutien pour les enseignants et la révision de programmes de formation à l’université.

Ce plan d’action a toutefois été relégué aux oubliettes, puisque le comité de suivi chargé d’assurer sa mise en œuvre ne s’est pas rencontré depuis 2011. L’AQPF, qui avait déploré la situation dans nos pages en septembre, avait alors demandé au ministre Bolduc de faire un état de situation afin de savoir quelles mesures ont été mises en place.

Il a été impossible lundi d’obtenir davantage de commentaires de la part de l’AQPF à ce sujet.

DAPHNÉE DIONS-VIENS
Le Soleil

Source : Cyber Presse